Ce projet s’inspire d’un concept venu du Danemark (https://humanlibrary.org) datant des années 2000 dont le but est de promouvoir le dialogue, travailler les représentations, mieux appréhender la complexité et faciliter la connaissance/reconnaissance.. Tels des ouvrages, des personnes qui auront choisi un titre évocateur se tiennent à disposition pour être empruntées et se raconter pendant 30’.

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« Ce que j’ai cherché toute ma vie, c’est à comprendre le mystère de la nature humaine. »

Léonard De Vinci

Passionnée par les rencontres et relations humaines, j’ai toujours aimé découvrir telles des boîtes noires, le parcours des gens, leur singularité et les valoriser. Pour moi, la relation est la base et le départ de tout.

Au gré de mes rencontres et expériences professionnelles, j’ai choisi au fil des années d’inviter les personnes à se raconter. Savoir se raconter est selon moi un art.

« La voix est un regard propre, une écriture qui dit et crée un monde, un écart par rapport au phénomène (Darrida, 1967), qui apprend à signer sa griffe (Macé, 2016) ».

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Ce projet est le fruit d’une réflexion du professionnel RH que je suis, nourri par les accompagnements de transition professionnelle et rencontres de ces dernières années. J’ai en effet la chance d’être témoin de périodes de transition où se mêlent instabilité & créativité. Je souhaite aujourd’hui plus que jamais reprendre les portraits-interview « Faisons de chaque parcours une histoire » réalisés avec Valeur Institute en 2018. J’ai souhaité associer Guillaume STOLLSTEINER, CEO de Tellnp, société d’outplacement, lui-même aguerri aux transitions de carrière et passionné par l’accompagnement. Ce projet fait également écho aux recommandations de la revue HBR de septembre 20, qui portent sur les 2 « méta-compétences » à acquérir : la construction de récits » pour développer des intrigues et faire des ponts et la création du sens » par la représentation mentale du récit, la confrontation de perceptions.

Si le contexte actuel entrave en effet « l’art de se rencontrer », il reste un paradigme d’opportunités pour se raconter et partager l’histoire du voyage de ces héros ordinaires dont nous avons le plaisir de croiser le chemin.

La période actuelle exige de se ré-inventer, cultiver sa singularité, d’appréhender la complexité et de ré-inventer les relations interpersonnelles au service d’un nouvel humanisme.

Nous choisissons d’y contribuer de notre place par cette initiative.

Avant de pouvoir reprendre le cycle de ces rencontres physiques qui ont lieu en petit comité, nous avons décidé de partager avec vous ces rencontres virtuelles, à compter du mois de décembre. 

« Un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ».

Proverbe africain