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Collectif de travail & interactions socio-techniques


La technologie comme Outil Intermédiaire (OI), serait-elle créatrice ou destructrice de liens et de créativité ?

Postulat de départ : le travail du futur est « médié » par des dispositifs technologiques (Julia, 2019)


Selon Clot (2007) [1], « la technologie devient acceptable si elle est médiatrice dans l’activité (..) si elle donne la possibilité de créer entre les choses, des liens qui ne viendraient pas sans moi ».

Chiapello (2009)[2], désignera quant à elle l’outil gestion comme un « outil de médiation, constructeur de savoir partagés, un instrument politique, régulateur (..) et facilitateur d’arrangements sociaux ». On assisterait à une activité de type « dialogique » entre les OI et des parties prenantes internes et externes faisant partie d’un écosystème partagé et ouvert. Et faisant référence dans l’ouvrage à Léontiev (1956), on relèvera également le paradoxe suivant :« si le rapport aux objets de l’environnement de travail est médiatisé par les relations aux autres, les rapports avec les autres sont également médiatisés par les relations aux objets de travail ».

En quoi les IHM (Interaction Hommes Machines), MM (machine à machine) représentent-elles des leviers en matière de créativité, d’innovation voire de performance ? Quel rôle jouent ces interactions socio-techniques dans et sur le collectif du travail ?

En complément de l‘étude des situations de travail, l’analyse des « systèmes de travail » au sens macro-érgonomique semble pertinent pour comprendre le jeu des interactions dans la place et le rôle du collectif de travail. L’activité collective restant à ce jour « un impensé » (Barcellini, 2019) et « un angle mort de la recherche » (Lorino, 2013). Selon Clot (2008), "les collectifs de travail au sens classique du terme semblent disparaître » face à des outils digitaux qui facilitent quant à eux le travail collectif.

Existe-il encore des collectifs de travail ? Comment fonctionnent-il? Comment se crée un collectif de travail ? Quelles en sont ses caractéristiques? En quoi le collectif de travail peut-il être un levier en matière de compétitivité?

Et De Gaugelac (2005)[3], de rappeler que « l’humain a été successivement protégé par le groupe, puis par la loi avant d’être protégé, de nos jours, par les technologies et les processus à appliquer ». En quoi les technologies ont elles un caractère protecteur et de quoi? Doit-on en déduire que le groupe/collectif a changé de fonction?

[1] Chiapello Eve, Gilbert Patrick (2009), Sociologie des outils de gestion, Grands Repères [2] Chiapello Eve, Gilbert Patrick (2009), Sociologie des outils de gestion, Grands Repères [3] De Gaugelac Vincent (2005), La société malade de gestion, idéaologie gestionnaire, pouvir managérial et harcèlement moral, Le Seuil

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