« La transition numérique induit une dislocation spatio-temporelle des cadres organisationnels. Les frontières de la relation d’emploi et du travail tendent à se brouiller (..) en permettant de réorganiser les processus de production au-delà des frontières matérielles de l’entreprise, la transition numérique fait voler en éclats le principe d’unité de temps et de lieux sur lequel se sont construits les cadres de régulation de la relation de travail ». Vincent Mandinaud, Chargé de mission ANACT.
Ces dix dernières années[1] ont en effet été marquées par la digitalisation du poste de travail, jusqu’à donner naissance à un concept symbolisant cette hyper-transformation de l’expérience collaborateur : la « digital workplace », destiné à promouvoir l’agilité et l’engagement des employés. Les libérant des contraintes de lieu et temps et « unifiant les technologies utilisées (messagerie électronique instantanée, réseaux sociaux d’entreprises, intranet, applications RH, outils de réunion virtuelle…).
Selon Daniel Kaplan Délégué général de la Fing ( rapport Besson, 2016)[2], »l’entreprise est l’unité de base de la production et de la réalisation de valeur économique".
Mais qu’en est-il aujourd’hui avec des dispositifs tels que ?
• Fabrication hors les murs (« fab hors lab »)
• Outils de création et de distribution de valeur économique (ex des DAO : distribuer autonomes Organizations) qui encode la mission d’une entreprise, créé un contrat inviolable, génére du CA, paye des gens, tout ça sans direction humaine,
• Tiers lieux de travail,
• Communauté de travail,
• Open innovation.
La valeur est-elle uniquement produite à l’intérieur de l’usine ?
[1] https://www.archimag.com/vie-numerique/2016/01/19/evolution-poste-travail-reves-realites [2] Besson Madeleine (2016), Livre blanc Entreprise du futur les enjeux de la transformations numérique, Institut Mines-telecom
Comments